Des informations et conseils pratiques pour vous guider dans le choix des meilleures structures juridiques pour l'acquisition de biens immobiliers en France.
L'acquisition d'un bien immobilier en France nécessite la prise en compte de nombreux aspects juridiques avant la signature de l'acte authentique. Que vous envisagiez d'acheter en tant que particulier ou via une société, que vous souhaitiez réduire votre exposition à l'Impôt sur la Fortune Immobilière (*) ou optimiser la transmission à vos enfants, il est essentiel de bien se renseigner en amont.
Pour vous aider à naviguer dans ces démarches administratives, nous vous proposons ci-dessous un aperçu des différentes structures d'investissement possibles, avec leurs avantages et inconvénients, ainsi qu'un résumé des conditions requises pour l'achat d'un bien immobilier en France en tant que non-résident. Avant tout achat, nous vous conseillons vivement de consulter votre propre conseiller juridique (Athena Advisers peut vous mettre en relation avec un spécialiste du domaine) afin de choisir la stratégie d'investissement la plus adaptée à votre situation.
(*) L'IFI ne s'applique qu'à votre patrimoine immobilier en France dépassant un seuil net de 1,3 million d'euros par foyer fiscal. Par exemple, si votre bien a une valeur de 2 millions d'euros et que vous avez un crédit de 701 000 euros, vous serez en dessous du seuil d'imposition.
Si vous envisagez d'acquérir un bien immobilier en tant que non-résident, sachez qu'il n'existe actuellement aucune restriction à l'achat immobilier en France. Cependant, pour obtenir un crédit immobilier auprès d'une banque française, vous et vos co-acquéreurs, y compris les enfants majeurs, devrez répondre à certains critères basés sur vos revenus, votre situation familiale et résidentielle, ainsi que votre pays d'origine en fonction de la convention fiscale de double imposition établie avec la France.
Lorsque vous décidez d'acheter un bien immobilier en France, que ce soit à titre individuel ou familial, si vous ne choisissez pas d'appliquer les lois successorales de votre pays d'origine, votre bien sera soumis au droit successoral français - que vous soyez résident français ou non. Dans ce cas, en tant qu'héritiers de votre patrimoine, vos enfants pourraient être assujettis aux droits de succession et leur accord sera nécessaire pour toute revente future du bien.
De nombreuses familles optent pour la création d'une SCI (Société Civile Immobilière) afin de simplifier la transmission de leur patrimoine. Une SCI permet d'acquérir, de détenir et de gérer un bien immobilier en tant que groupe d'associés plutôt qu'en tant que couple ou famille. Simple à constituer, la SCI vous dispense des services d'un notaire pour la gestion successorale, vous permet d'éviter le partage obligatoire des biens entre les enfants prévu par le droit français et offre une meilleure liquidité lors de la cession des parts.
Les avantages de la SCI
Les inconvénients de la SCI
Si vous envisagez de louer votre bien en meublé pendant votre absence, la SCI n'est peut-être pas la solution la plus avantageuse. En effet, elle devient fiscalement opaque et donc soumise à l'impôt sur les sociétés si vos revenus locatifs dépassent 10 % du chiffre d'affaires annuel de la société. Il est alors préférable d'opter pour la création d'une SARL de Famille (Société À Responsabilité Limitée de Famille). Cette structure fiscalement transparente, conçue pour les activités commerciales comme la location meublée, vous permet de bénéficier du statut LMNP (Location Meublée Non Professionnelle) pour les locations de courte durée ou du régime para-hôtelier, tout en profitant de l'abattement progressif sur l'impôt des plus-values des particuliers.
Les avantages de la SARL de Famille
Les inconvénients de la SARL de Famille
Avis de non-responsabilité
Cet article est fourni à titre d'information générale uniquement et ne constitue en aucun cas un avis juridique. Il est impératif de consulter un professionnel du droit avant d'entreprendre ou de s'abstenir de toute action basée sur le contenu de cet article. Les informations publiées dans cet article ne constituent pas un conseil juridique, fiscal ou professionnel de la part d'Athena Advisers ou de ses sociétés affiliées.